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Photo du rédacteurRincent Air

L’audit de la qualité de l’air intérieur (QAI) : une expertise spécifique


Un diagnostic de la qualité de l'air intérieur peut être réalisé suite à des plaintes d’occupants (maux de tête, irritations oculaires, symptômes respiratoires…), dans le cadre d’une expertise judiciaire ou encore de la recherche d’une source de nuisances olfactives. Il s’inscrit dans une démarche très différente du simple contrôle ou de la réglementation telle que celle mise en place dans les ERP (Etablissements Recevant du Public).


Malheureusement aujourd’hui, dans la continuité de cette réglementation, les solutions apportées aux multiples problèmes de la qualité de l’air intérieur sont souvent les seules mesures du formaldéhyde, benzène et CO2. En résumé, il s’agit souvent de solutions à bas coûts pour un audit partiel et une expertise généralement limitée d’un point de vue technique et scientifique.


Pourtant de nombreux paramètres permettent de caractériser la variabilité de la qualité de l’air intérieur et nécessitent des mesures spécifiques. Parmi eux, on peut citer :

  • Les paramètres de confort : CO, CO2, température, humidité

  • Les paramètres chimiques : COV, aldéhydes, BTEX, NO2, H2S, NH3…

  • Les particules en suspension (PM10, PM2.5, PM1, black carbon…)

  • Les bio-contaminants : bactéries, moisissures…


En fonction de la problématique, le dimensionnement d’une campagne de mesure dans le cadre d’un audit nécessite donc de réelles connaissances des phénomènes physico-chimiques de la qualité de l’air et une expertise dans la réalisation de mesures en polluants spécifiques, que ce soit en termes d’exposition des occupants, de limite de quantification des polluants mesurés selon les besoins, mais également dans l’interprétation des résultats qui peut s’avérer complexe.



En effet, au-delà des prescriptions « classiques » que certains résultats fournissent dans la majorité des cas rencontrés (par exemple aérer les locaux 15 minutes périodiquement pour abaisser les teneurs en CO2), l’analyse de certains polluants retrouvés spécifiquement en concentration majoritaire dans les locaux audités peut mettre en lumière des recommandations particulières afin d’améliorer concrètement la qualité de l’air intérieur.


Les facteurs à l’origine d’une dégradation de la qualité de l’air sont très variés : mauvaises habitudes des occupants, contamination fongique, matériaux, revêtements muraux et sols, enveloppe du bâtiment, pollution extérieure, émissions en lien avec l’activité, réaction chimique spécifique…


Identifier les déterminants de la qualité de l’air peut s’avérer complexe : il faut prendre en compte le caractère multifactoriel, synergique ou antagoniste de ces paramètres, mais aussi les spécificités de chaque bâtiment.


A ce titre, fort de la réalisation de plus d'une centaine d'étude dans le domaine de la qualité de l’air intérieur, Rincent Air dispose aujourd’hui d’une solide expertise reconnue par ses clients.


Au-delà de son expertise, Rincent Air possède une base de données interne portant sur plus de 150 polluants (avec plus de 5 000 résultats) représentatifs de nombreux types de bâtiments (crèche, école, laboratoire, bureau, commerce, piscine, atelier, usine...) lui permettant d’affiner au fur et à mesure des années les interprétations des résultats de mesures à travers une approche holistique et identifier des leviers d’actions pertinents d’améliorations de la qualité de l’air intérieur.

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