Télétravail : calculez vos réductions d'impacts
Le télétravail permet d'agir en faveur de la transition écologique. En diminuant le nombre de trajets domicile-travail avec votre véhicule, vous réduisez vos émissions polluantes (comme les particules fines) et vos émissions de gaz à effet de serre (comme le CO₂).
A travers cette réduction d'émissions, vous réalisez des économies à titre individuel (réduction de carburant) ainsi que pour la collectivité (diminution de l'impact de la pollution locale sur la santé et l'environnement).
Quelle est la différence entre les émissions polluantes et les émissions de gaz à effet de serre ?
Les polluants atmosphériques (PES) sont des substances qui peuvent s’accumuler dans l’air ambiant à des concentrations suffisamment élevées pour menacer la santé des personnes et des animaux, ou encore endommager la végétation et les structures. Les PES peuvent être d'origine naturelle (volcans, pollens...) ou issus des activités humaines (trafic routier, chauffage urbain, agriculture, procédés industriels...).
Les gaz à effet de serre (GES) sont des substances qui retiennent une partie du rayonnement solaire réfléchi par la terre. Ainsi, leur accumulation dans l’atmosphère se traduit par une hausse de la température globale. Les GES peuvent être d’origine naturelle (vapeur d’eau, photosynthèse, émissions animales…) ou issus des activités humaines (centrales thermiques, transport routier…).
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Consommation moyenne du véhicule :
Réductions de vos émissions polluantes
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Dioxyde de carbone (CO₂) :
CO2
COV :
COV
Dioxyde d'azote (NO₂) :
NO2
Le dioxyde de carbone (CO₂) est un gaz non toxique pour la santé humaine aux concentrations ubiquitaires dans l'air ambiant. Il est le principal gaz à effet de serre à l'état naturel (avec la vapeur d'eau). Il est émis par l'Homme lors de la combustion de combustibles fossiles (industries, trafic routier...) et contribue au réchauffement climatique (particulièrement stable, sa durée de vie dans l'atmosphère est d'environ 100 ans). A l'échelle de la planète, ses concentrations sont en hausse constante depuis l’époque préindustrielle et atteignent aujourd’hui environ 416 ppm.
La famille des composés organiques volatils (COV) contient de nombreux polluants dont les hydrocarbures imbrûlés. Leurs émissions proviennent principalement de la combustion incomplète des carburants et des évaporations. Ces composés sont majoritairement émis par les motorisations essence mais l’introduction des pots catalytiques depuis le début des années 1990 (norme Euro 1) et les procédés de limitation d’évaporation des carburants permettent progressivement de réduire les émissions de ces véhicules. Une fois émis à l'échappement, les COV contribuent à la formation de l’ozone et des particules fines dans l'air ambiant. Certains de ces composés sont par ailleurs néfastes pour la santé (le benzène est classé cancérigène avéré pour l'Homme par le CIRC).
Le dioxyde d’azote (NO₂) est principalement émis par le trafic routier. Ce composé est majoritairement émis par les motorisations diesel. Malgré l'abaissement des seuils d'émissions au fur et à mesure de l'évolution des normes Euro, les mesures en conditions réelles ont montré que ces émissions ont stagné jusqu'à l'apparition des véhicules Euro 6. Dans les grandes agglomérations françaises les concentrations en NO₂ dépassent les seuils réglementaires et les recommandations de l'OMS. Ce polluant a des effets sur la santé (système respiratoire) à court terme et à long terme.
Particules (PM₁₀-PM₁) :
PM
Méthane (CH₄) :
CH4
Monoxyde de carbone (CO) :
CO
Le méthane (CH₄) est un gaz à effet de serre qui présente un fort potentiel de réchauffement global (environ 25 fois plus important que celui du CO₂). Malgré ses émissions plus faibles que le CO₂, il constitue ainsi le deuxième contributeur au réchauffement climatique selon l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM). De plus, les émissions de CH₄ ont aussi un impact indirect la qualité de l’air en tant que précurseur de l’ozone (O₃).
Les particules (PM) sont émises à l’échappement des véhicules (combustion incomplète des carburants...) mais également hors échappement (usure des routes lors du passage des véhicules, usures des pneus et des plaquettes de freins). Les particules émises à l'échappement présentent une granulométrie faible (diamètre aérodynamique inférieur à 2,5 µm) tandis que les émissions hors échappement sont de taille plus importante (fraction PM2.5-PM10). Historiquement, les émissions de particules les plus importantes concernent les motorisations diesel (particules diesel classées cancérogènes pour l'Homme par le CIRC en 2012) mais celles-ci sont en forte diminution depuis l'apparition des filtres à particules (normes Euro 3 et supérieures). Depuis la norme Euro 6 quelles que soit le type de motorisation (essence ou diesel), les véhicules émettent principalement des particules ultrafines qui ne peuvent être comptabilisées qu’en nombre (et non en masse) mais celles-ci ne sont pas prises en compte dans ce calculateur car il n’existe pas encore de facteur d’émission fiable pour ce paramètre.
Les émissions de monoxyde de carbone (CO) résultent de la combustion incomplète des carburants. Le CO peut s’accumuler jusqu’à des concentrations toxiques lorsqu’il est émis en lieu clos (environ 100 décès par an en France) cependant ses concentrations en air extérieur sont très inférieures aux seuils sanitaires.
Protoxyde d'azote (N₂O) :
N2O
Ammoniac (NH3) :
NH3
Dioxyde de souffre (SO₂) :
SO2
Le protoxyde d'azote (N₂O) est un gaz à effet serre émis en très grande majorité par le secteur agricole ainsi que par le secteur industriel. Les véhicules émettent également du N₂O depuis l'apparition des pots catalytiques à l'échappement. Bien que les émissions de protoxyde d'azote issues du trafic routier soient marginales, celles-ci sont prises en compte car le N₂O est un puissant gaz à effet de serre avec un pouvoir de réchauffement global (PRG) environ 310 fois plus élevé que le CO₂. Il contribue donc, avec le CO₂ et le CH₄, au réchauffement climatique. De plus le N₂O contribue au phénomène de destruction de la couche d’ozone.
L'ammoniac (NH₃) est un polluant émis à 98 % par le secteur agricole. Cependant le trafic routier constitue également un émetteur de NH₃, principalement par les véhicules à motorisation essence. Ce polluant présente un enjeu sanitaire et environnemental important car il est impliqué d'une part dans l’acidification et l’eutrophisation des milieux et d'autre part dans la dégradation de la qualité de l’air (formation d'aérosols secondaires). Ainsi l'ONG indépendante ICCT recommande qu'un seuil d'émissions pour le NH₃ soit désormais pris en compte pour les nouvelles normes Euro.
Initialement, le dioxyde de soufre (SO₂) émis à l'échappement des véhicules était principalement lié à l'oxydation du soufre contenu dans les carburants routiers, en particulier pour les motorisations diesel. Les émissions de SO₂ du trafic routier ont néanmoins été fortement réduites depuis les années 90 par la désulfuration des carburants afin d'optimiser le fonctionnement des systèmes de post-traitements (catalyseurs, FAP).
Economies réalisées à titre individuel
La réduction de consommation de carburant vous a permis d'économiser :
XX XXX €
Vous avez réduit votre consommation d'énergie fossile de XX L/an soit en équivalent de barils de pétrole :
X barils/an
Economies réalisées à titre collectif
La pollution atmosphérique a un coût pour la société. Le coût en € de la tonne d'un polluant est évalué dans le cadre de différents programmes et études scientifiques, sur la base d'éléments tels que :
-
L'impact sur la santé des citoyens (coûts des hospitalisations, décès...)
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L'impact sur l'environnement (diminution de la biodiversité, baisse des rendements agricoles, dégradation des bâtiments...)
-
L'impact économique (baisse de la productivité liée aux arrêts maladie...)
La réduction des émissions de votre véhicule permet un gain à la collectivité de :
XX XXX €
Que signifie concrètement ce chiffre ?
Prenons comme exemple la ville de Dijon. Elle compte environ 63 000 actifs. En considérant qu'environ 1 personne active sur 5 fasse du télétravail (dans les mêmes conditions que vous)...
Cette réduction d'émissions permettrait à l'échelle de la ville de réaliser une économie de :
XX XXX €
Ce qui correspond à une réduction totale d'énergie fossile de :
X barils/an